Depuis 4 ans, le festival du film scientifique Pariscience propose une exploration des sciences par la voie du film documentaire. Il vous invite à partager avec les chercheuses et les chercheurs, les réalisatrices et les réalisateurs, leurs aventures scientifiques.

Qu’est-ce que le temps ? Pourquoi le ciel est-il bleu ? Allons-nous devenir immortels ? Quelle forme notre univers a-t-il ?

Venez voir et questionner les sciences :

Festival PARISCIENCE - 7 au 11 octobre 2009  -  Au Muséum national d’Histoire naturelle

Entrée gratuite – réservation conseillée sur www.pariscience.fr.

Focus

La planète aux anneaux, hommage à André Brahic en sa présence, ce vendredi 9 octobre à 18h15.

Documentaire Australien de Richard Smith, la planète aux anneaux retrace le destin de l’expédition de la sonde Cassini à l’assaut de la planète Saturne. L’occasion de rendre hommage à André Brahic, spécialiste de l’exploration du système solaire par les sondes spatiales. André Brahic est astrophysicien au CEA et professeur à l’université Paris Diderot.

Voir un extrait du film sur le site de Pariscience.

Sur le même sujet, cieletespaceradio consacre plusieurs podcasts :

Tempête sur Saturne, podcast audio avec André Brahic

La sonde Cassini a permis d'observer récemment un immense cyclone au pôle sud de Saturne. André Brahic revient sur cette découverte et nous éclaire sur les éléments qui pourraient avoir engendré un tel phénomène.

Saviez-vous que la planète aux anneaux n'était pas si paisible?

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Les Anneaux de Saturne, podcast audio avec André Brahic

Que sait-on des anneaux de Saturne ? Les images de la sonde Cassini, en orbite autour de la planète depuis 2004, ont-elles permis de résoudre l'énigme de leur origine ?

Le point sur l'un des plus vieux sujets de l'histoire des sciences : les anneaux des planètes !

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Un métier, une passion : André Brahic, astronome

André Brahic nous fait partager son expérience et nous donne une vision vivante et communicative de sa carrière.

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Jupiter et Saturne : planètes géantes et gazeuses, podcast audio avec Thérèse Encrenaz, Directeur de recherche au CNRS, vice-présidente de l'Observatoire de Paris

Avec des masses respectives de 318 et 95 masses terrestres, Jupiter et Saturne, essentiellement constituées d'hydrogène et d'hélium, sont les géantes gazeuses de notre Système solaire.

Grâce aux missions spatiales, mais aussi aux suivis télescopiques à partir des plus grands instruments de la planète, les astronomes ont considérablement progressé dans la compréhension de la formation de ces corps. L'incroyable diversité de leurs atmosphères ainsi que leurs dynamiques, riches et complexes, continue d'interroger les spécialistes.

Comment est née la tache rouge de Jupiter et de quoi est-elle composée ?

Que se passe-t-il lorsqu'on plonge dans cet océan de gaz ?

En quoi Jupiter et Saturne sont-ils comparables avec les planètes extrasolaires ?

L'étude des atmosphères des planètes géantes est une science très active.

Episode 1

Episode 2

Saturne, les secrets du seigneur des anneaux, podcast audio avec Sébastien Charnoz, planétologue, enseignant chercheur à l’Université Paris 7 et au CEA, membre associé de l’équipe d’imagerie de la mission CASSINI.

Avec Cassini, le premier observatoire spatial permanent en orbite autour de Saturne, le monde de Saturne s’éclaire. Un « mini système solaire » original à tous les points de vue…

Aves ses anneaux, fabuleusement fins et étendus, des structures très évoluées composées de glace d’eau pure.

Avec ses satellites, près d’une soixantaine, du fabuleux Titan aux « bergers » Pandore et Prométhée qui bordent les anneaux comme des bergers leur troupeau.

Avec la planète géante elle même, son atmosphère turbulente et sa sphère de gaz en rotation rapide. A l’aide de millions d’images les planétologues tentent de comprendre l’origine de la formation de ce gigantesque ensemble.

Aujourd’hui des indices déterminants suggèrent que les anneaux se sont formés bien après la planète et que la désintégration d’une comète, ou d’un satellite, en est l’origine.

Episode 1

Episode 2

Voir aussi le billet Ciel & Espace vous convie au Festival du film scientifique

Ils n’ont pas voulu gâcher la fête ! Mais un mois après les feux d’artifice du 40e anniversaire de la marche de l’homme sur la Lune, le verdict de la commission chargée par Barack Obama d’évaluer le programme américain de vols habités est tombé comme une pluie d’orage de fin d’été sur ceux qui s’étaient pris à rêver.

Son président, Norman Augustine, ancien PDG d’un groupe de défense, explique aux journalistes que : “Le programme spatial habité que nous avons aujourd’hui n’est réellement pas faisable avec l’argent dont nous disposons. […] Soit nous le modifions, soit nous dépensons plus pour avoir quelque chose d’intéressant et qui marche.” Et de préciser que le budget annuel de la Nasa, qui est actuellement de 18 milliards de dollars, nécessite au moins 3 milliards de rallonge à chaque exercice…

En réalité, il n’y a pas de quoi être surpris. Les promesses de Georges Bush père, de décrocher la Lune puis, dans la foulée, de coloniser la planète rouge, s’étaient abîmées au sol dès que les comptables étaient entrés dans la danse.

Bush fils avait relevé le gant de l’astronaute du futur, et la Nasa — qui comme tout organisme vivant a d’abord pour but de survivre — avait poussé l’exercice au stade ultime en imaginant le programme Constellation : deux nouvelles fusées, Arès 1 et Arès 5, une capsule spacieuse pour desservir la station spatiale internationale (ISS) et rejoindre la Lune, Orion, et enfin un module d’alunissage, Altaïr. Les destinations et les échéances étaient fixées ; ne restait plus qu’à signer le chèque.

On a voulu y croire… Mais c’était sans compter sur le coût de deux guerres, l’Irak et l’Afghanistan, sur une crise économique majeure, et sur la nouvelle sensibilité de l’administration démocrate aux questions environnementales et climatiques. Pis, la commission Augustine estime que : “Aller sur Mars avec la technologie et les sommes actuelles est trop risqué. Il est probable que cela ne réussirait pas” !

Sans préjuger des décisions qui seront prises par le locataire de la Maison Blanche, force est de constater que, dans ces conditions, les projets de colonisation sont compromis. Ce qui n’est pas nécessairement pour déplaire à la communauté scientifique, prétexte habituel et parent pauvre des grandes démonstrations de puissance que sont les vols habités.

Il est fort probable que la durée de vie de l’ISS, et donc son exploitation, sera augmentée. Que les “dates objectifs” d’un retour sur la Lune friseront les années 2030. Que des développements technologiques supplémentaires seront commandés avant d’engager, vers la fin du siècle (?) un voyage martien. Les États-Unis n’ont pas les moyens de renoncer officiellement à l’exploration habitée du Système solaire, mais ils ont tout intérêt à prendre leur temps. Il est toujours plus facile d’entretenir un rêve que de l’abîmer en parlant gros sous. Même quand les sommes ne sont pas astronomiques…

Alain Cirou directeur de la rédaction de Ciel & Espace 

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A lire aussi, le hors série du moment :

Tout savoir sur la Lune, hors série

L'univers à découvrir sur cieletespaceradio.fr

Mars ou la lune, comment et pourquoi y aller ?

Episode 1

Episode 2